Le cheminement de la Foi chrétienne ne s’achèvera qu’au retour du Seigneur Jésus ou lorsqu’Il nous appellera au Royaume de Dieu après notre mort. D’ici là, nous devons garder chaque jour ce qui est le plus précieux : notre Salut.

Comme le décrit la Parole de Dieu, le diable n’abandonne pas une personne une fois qu’elle a donné sa vie à Jésus, au contraire, il reste comme un lion cherchant quelqu’un à dévorer (1 Pierre 5:8) et fera tout pour reprendre le contrôle de cette vie. C’est pour cette raison que l’apôtre Paul a sagement indiqué : « Ne donnez pas accès au diable. » (Éphésiens 4:27).

Donner accès au diable, c’est faire des concessions pour qu’il puisse agir dans votre vie. Ces brèches sont souvent accordées de manière subtile, comme une mauvaise pensée non réprimée qui donne lieu à un péché. Cette pensée est presque toujours accompagnée d’autres qui semblent inoffensives, comme celles qui se révèlent dans des phrases telles que : « Imagine, ce n’est pas un péché. Cela n’a rien à voir avec ça ».

En entrant à la maison

Peut-être que, sans vous en apercevoir, vous « discutez » avec le diable. Il ne sait pas ce qui se passe dans l’esprit humain, car il n’est pas omniscient comme Dieu. De ce fait, c’est à travers les réactions et les comportements humains qu’il déduit nos pensées et nos intentions. Parce qu’il est rusé, il suggère des idées et souffle des pensées, mais c’est à chacun de nous de les repousser ou de les suivre.

Le diable observe le chrétien en permanence, dans l’attente d’une faille pour qu’il puisse entrer. C’est ainsi qu’il commence à construire sa demeure dans l’esprit d’une personne : il fait d’abord une « petite place », puis il gagne du terrain et, enfin, il s’empare de toute la maison.

Raison VS émotion

Ce n’est pas seulement par les pensées que le diable trouve un espace pour agir, mais aussi par les mauvais sentiments. En Éphésiens 4:26, l’apôtre Paul met en garde : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point; que le soleil ne se couche pas sur votre colère ». Certes, nous connaîtrons des moments de colère et des situations de déception qui peuvent déboucher sur des attitudes exagérées. Mais ceux qui ont le Saint-Esprit ont un équilibre dans leurs émotions et leurs réactions et, lorsqu’ils sont en colère, ils continuent d’agir avec la raison et non avec leurs sentiments. Après tout, c’est Lui qui nous donne la maîtrise de soi afin que nous puissions surmonter nos impulsions.

Même si le cœur (sentiment) veut nous pousser à nous battre, à nous venger et à nous inonder de haine et de ressentiment, la raison doit prévaloir et ne pas se plier aux appels désespérés d’un cœur en colère qui nous entraînera dans le péché.

Le relâchement spirituel

Le manque de discernement de ce qui peut être ou non une ouverture pour le diable est une conséquence de l’abandon de la vie spirituelle, comme le fait de ne plus prier Dieu ou de ne plus méditer Sa Parole. En ce sens, ce n’est que sous la conduite du Saint-Esprit qu’il est possible de dépasser la nature humaine et de distinguer clairement ce qui plaît ou non à Dieu.

Fermer les brèches

Une maison occupée par Dieu ne peut être une demeure pour le diable. Pour cela, investissez dans votre relation avec Lui. Analysez : Qu’est-ce qui vous a éloigné de Dieu ? Fermez ensuite cette brèche pour le mal et demandez-Lui pardon. Sachez que Ses yeux sont sur vous – non pas comme les yeux accusateurs du diable, qui veulent vous abattre, mais avec un regard qui vous rend fort, comme il est dit en 2 Chroniques 16:9 : « Car l’Éternel étend Ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le coeur est tout entier à Lui… »

C’est pourquoi, il faut exprimer un désir sincère de L’avoir. En vivant dans la soumission à la Volonté Divine et en pratiquant sa Parole, vous recevrez la force de résister aux ruses du diable et il s’éloignera de vous, comme nous lisons en Jacques 4:7 : « Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous. »